lundi 12 janvier 2009

Un nouvel an au ski


A peine passé dans la nouvelle année 2009, Francois et moi avons décidé de nous échapper vers la montagne plutôt que de nous livrer à la traditionnelle visite des temples lors du nouvel an. Choix bien judicieux dans la mesure où Tokyo s'avère extrêment calme durant cette periode qui précède et qui suit immédiantement le 1er janvier.
De plus, le temps s'est merveilleusement bien prêté au ski, la neige était belle, les pistes a 3minutes de l'hotel (enfin 10 pour moi qui suis très lente à marcher engoncée dans des vêtements de ski tout en portant skis etc... une question d'habitude je suppose)
la première véritable épreuve (comme tout voyage au Japon, le parcours est semé d'embûches) fut de commander a manger. Nous étions en effet arrivés à l'heure du dejeuner, et une petite pause repas s'imposait avant d'entamer un après-midi de ski. Nous avions beau regarder comment il fallait passer commande, ca ne nous paraisait pas très clair. Un client qui parlait anglais est venu spontanément nous aider, face à notre perplexité visible. Il nous a alors indiqué une machine par laquelle on pouvait commende nos plats et les payer directements. La machine était bien cachée...Contrairement à la pratique habituelle, aucune image ne venait illustrer les noms de plats inscrits en japonais. Sauf pour les pizzas, ce qui, de facon assez surprenante sans doute, guida donc notre choix. J'apportai alors ensuite fierement le ticket si difficilement obtenu, et recu en echange un petit numero en céramique, accompagné d'un long charabia, en japonais, dont ils sont si friants, et que, est-il seulement besoin de le préciser, je n'ai pas compris un traitre mot. Pour récupérer nos plats, le procédé était donc le suivant: la femme derriere le comptoir criait quelque-chose, et la personne appelée venait chercher son plat. L'affaire se corsait donc: quand serions-nous appelés?? Nous avons donc adopté la stratégie suivant: nous lever systématiquement pour demander si le plat était le notre. Au bout de 2 ou 3 rejets, tous les restaurant nous observait avec amusement, et plusieurs repérèrent notre numéro, afin de nous faire signe, discrètement, de rester assis alors qu'elle appelait un quelconque mystérieux chiffre. Notre embarras était partagé. Quand enfin vint notre tour, c'est à peine si tous ne nous applaudirent pas. Cette pizza fut grandement savourée!

1 commentaire:

mam a dit…

ben dis donc, je vois que tu progresse en japonnais, surtout du côté mimique.
tu prends aussi peut être des cours de théâtre...japonnais...
qui sait, un nouveau départ, d'autres horizons
quelle aventure