samedi 31 janvier 2009

Magnificient


Un proverbe japonais dit: "Si t'as pas vu Nikko, t'as rien vu"
Mais non, c'est pas ca le proverbe.
Don't say 'magnificent' until you've seen Nikko
Mais en essence, on en revient au même: je ne pouvais pas ne pas aller à Nikko.
Après avoir repoussé notre visite d'une semaine pour cause de "tempête" de neige (je mets des guillemets car le terme m'apparait un peu excessif à présent), nous avons décidé de braver la météo et de monter dans le petit train qui nous amènerait a Nikko, à 125 kilomètres de Tokyo, dans les montagnes.
Selon les différents témoignages que j'avais glanés de-ci delà, la température est bien plus basse qu'à Tokyo, et la météo n'était guere prometteuse. Constantes chutes de neige depuis au moins une semaine, températures de -5degrés au plus haut...
Que ne ferait-on pas pour aller voir un temple (des fois je me demande...)
C'est ainsi que nous embarquons dans le petit train depuis la gare d'Asakusa. Le voyage est extrement lent, env 2h30. et le train se remplit gentiment de Japonais, tous avec leur divers picnic etc
Le temps est magnifique, le soleil brille, et les montagnes apparaissent. Les sommets au loin sont enneigés, mais cela s'arrête là.
Arrivés a Nikko, le temps n'est certes pas estival, mais nous sommes loin des températures négatives tragiquement annoncées par la météo.
Et pour ce qui est de la neige..les rayons du soleil perçaient à travers l'épais feuillage du parc de Nikko. -- il faisait beau quoi! Haha! par ci par-là un petit tas de neige, vestige d'une chute remontant à plusieurs jours au bas mot. Un peu déçue (j'avais tellement entendu vanter la beauté de Nikko sous la neige), nous poursuivons après le premier temple. Je n'arrive pas à m'extasier. C'est un temple comme un autre (oui, il semblerait que l'on finisse pas être blasé d'en voir autant, ce que je n'aurais pas crû possible). Mais maintenant que nous sommes là, continuons la visite!
Le ticket inclut la visite d'un petit jardin. Charmant! Adorable. avec son petit pont, son petit étang gelé,... On le regarde sous toutes les coutures avant de pousser plus avant l'aventure.

Tout le site se trouve dans un parc, un peu comme une grande forêt. C'est tellement agréable de marcher dans la nature et se sentir loin de Tokyo, des buildings, des néons et du bruit.

Un tori gigantesque nous indique l'entrée d'un temple plus important. La pagode à 5étages nous coupe le souffle de par ses couleurs et son imposante taille.
Puis nous montons les marches pour accéder au temple. Je ne peux même pas decrire ma surprise et mon émerveillement face à tant de beauté. Il y en avait partout, des petits temples, des tours, des ornements dans tous les sens. Un véritable festival pour les yeux...


http://www.facebook.com/album.php?aid=205230&l=2bc05&id=743615012

mardi 13 janvier 2009

Un dimanche de janvier à Kamakura


Kamakura est avant tout connue pour ses temples (original vous me direz pour le Japon!) et surtout pour son Bouddha géant.
Moi j'ai été séduite par sa plage. Surtout que je ne m'attendais pas à y voir des gens surfer ou faire de la planche à voile. Rappelons tout de même que nous sommes en janvier!!
Photos à l'appui
http://www.facebook.com/album.php?aid=203454&l=97926&id=743615012

Hakone, ou la quête du Mont Fuji

Ma première tentative d'excursion à Hakone fut désastreuse.C'était en octobre, et pourtant, après plusieurs jours de chaleur et de temps dégagé, la météo nous fit défaut. Il y faisait un temps si déprimant qu'il n'avait rien a envier à la Normandie en plein mois de novembre. Froid, pluvieux, ciel bas....
Hakone est pourtant un site hautement touristique, qui offre parait-il une des plus belles vues sur le Mont Fuji. Malgré mon envie devoir Fuji-san autrement que depuis ma chambre, se distinguant pas beau temps derrière les affreux buildings de Tokyo, j'hésitais cependant à franchir de nouveau le cap. Je me laissais tenter, guère convaincue par les prévisions météo (nous avons consulté presque 10sites internet différents dans l'espoir que certains d'entre eux nous confirment ce que nous avions envie d'entendre: le temps sera dégagé...)
Après s'etre levées à l'aube, puis avoir pris 2trains différents et un bus, nous nous somme enfin retrouvées au bord du lac Ashi. Si le temps s'avérait prometteur à la gare de Yumoto Hakone, on ne pouvait pas en dire autant alors que nous nous rapporchions du lac. Le ciel se couvrait de plus en plus. Il n'était certe spas orageux...mais cela n'augurait rien de bon. De fait, alors que nous montions dans le bateau pirate (l'une des nombreuses attractions d'Hakone), le ciel n'était que nuages, que le vent pourtant tenace ne parvenait pas à chasser.
Bien qu'un peu kitsche, cette balade sur le lac fut plutot agréable, et le temps s'améliora. Le ciel bleu s'offrit même à nous alors que nous atteignîmes l'autre bord. Mais pas de Fuji en vue. Le transport suivant tait le funiculaire, qui menait aux fumerolles et autres sources d'eau chaude d'origine volcanique, dans laquelle l'attraction touristique dérivée consiste à faire cuire des oeufset les vendre au public. Je devrais peut-être préciser que l'attraction d'Hakone est d'offrir certe une magnifique vue sur le Mont Fuji (soit disant) mais aussi de permettre aux touristes d'emprunter je ne sais combien de transports aussi différents qu'un bateau pirate, ou encore un bateau comme on en imaginerait traversant le Mississippi, un téléphérique, un tramway etc... la liste parait interminable.
Le trajet en téléphérique offre une vue imprenable sur les montagnes, le lac que nous venions de quitter, et petit à petit, les nuages se dissippant, sur le Mont Fuji. Oh, Miracle! Je reconais que les "hooo" et les "haaa" des Japonais qui nous accompagnaient dans la cabine nous ont mis la ouce à l'oreille. Il était, majestueux, quoiqu'encore timide, à moitié caché derrière les nuages tenaces qui s'emparaient de son sommet.
Arrivés sur le sites des fumerolles, une forte odeur de souffre nous ramena à la réalité. En bonnes touristes, nous avons donc degusté des oeufs durs cuits dans l'eau volcanique (pour dissiper tous les doutes, non, ils n'ont pas un gout particulièrement original. Ce sont des oeufs durs, tous simplement), puis fait un tour sur la montagne. La vue du mont Fuji ne cessait de gagner en clarté. Nous optâmes donc pour une descente par le même chemin, au diable les tramways et autres bus, il nous fallait tenter le tout pour le tout et reprendre le même chemin. Serions-nous assez chanceuses?
Nous le fûmes!
Alors que nous desesperions de voir ce mont Fuji depuis la las, il fit son appartition soudainement, de derrière une moontagne, et s'offrit majestueux, face à notre regard émerveillé...
http://www.facebook.com/album.php?aid=203449&l=fbe50&id=743615012

Envie de Chinois?


Yokohama (qui signifie a côté de la plage) est une ville proche de Tokyo, facilement accessible en JR en à peine 30minutes. Connue pour son Chinatown réputé l'un des plus grands du Japon, j'ai été surprise d'apprendre que c'est aussi la 2eme plus grande ville du Japon, après Tokyo. Et quand on connait la taille des villes japonaises...
Le port est aussi bien agréable, et l'eau est transparente (mais comment est-ce possible??)
Un des points de visite incontournables est bien sûr, le (les?) centre commercial...bref, une bonne occasion pour changer d'air durant l'espace d'une journée.

more pictures http://www.facebook.com/album.php?aid=192985&l=89b05&id=743615012

lundi 12 janvier 2009

Monkey Park

Qui n'a pas rêvé d'un bon onsen un jour d'hiver, alors qu'il était entouré par le froid et la neige. Un onsen est un bain d'eau chaude naturelle...
Nous l'avons rêvé, les singes aussi.... C'est ainsi qu'ils descendent quotidiennement de leur montagne pour aller se prélasser, et s'épouiller les uns les autres, sous nos regards amusés.

Appréciez.
Souriez.
Vous êtes filmés. http://www.jigokudani-yaenkoen.co.jp/

















plus de photos
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Shigakogen (Nagano)



















http://www.facebook.com/album.php?aid=200753&l=f213f&id=743615012

Un nouvel an au ski


A peine passé dans la nouvelle année 2009, Francois et moi avons décidé de nous échapper vers la montagne plutôt que de nous livrer à la traditionnelle visite des temples lors du nouvel an. Choix bien judicieux dans la mesure où Tokyo s'avère extrêment calme durant cette periode qui précède et qui suit immédiantement le 1er janvier.
De plus, le temps s'est merveilleusement bien prêté au ski, la neige était belle, les pistes a 3minutes de l'hotel (enfin 10 pour moi qui suis très lente à marcher engoncée dans des vêtements de ski tout en portant skis etc... une question d'habitude je suppose)
la première véritable épreuve (comme tout voyage au Japon, le parcours est semé d'embûches) fut de commander a manger. Nous étions en effet arrivés à l'heure du dejeuner, et une petite pause repas s'imposait avant d'entamer un après-midi de ski. Nous avions beau regarder comment il fallait passer commande, ca ne nous paraisait pas très clair. Un client qui parlait anglais est venu spontanément nous aider, face à notre perplexité visible. Il nous a alors indiqué une machine par laquelle on pouvait commende nos plats et les payer directements. La machine était bien cachée...Contrairement à la pratique habituelle, aucune image ne venait illustrer les noms de plats inscrits en japonais. Sauf pour les pizzas, ce qui, de facon assez surprenante sans doute, guida donc notre choix. J'apportai alors ensuite fierement le ticket si difficilement obtenu, et recu en echange un petit numero en céramique, accompagné d'un long charabia, en japonais, dont ils sont si friants, et que, est-il seulement besoin de le préciser, je n'ai pas compris un traitre mot. Pour récupérer nos plats, le procédé était donc le suivant: la femme derriere le comptoir criait quelque-chose, et la personne appelée venait chercher son plat. L'affaire se corsait donc: quand serions-nous appelés?? Nous avons donc adopté la stratégie suivant: nous lever systématiquement pour demander si le plat était le notre. Au bout de 2 ou 3 rejets, tous les restaurant nous observait avec amusement, et plusieurs repérèrent notre numéro, afin de nous faire signe, discrètement, de rester assis alors qu'elle appelait un quelconque mystérieux chiffre. Notre embarras était partagé. Quand enfin vint notre tour, c'est à peine si tous ne nous applaudirent pas. Cette pizza fut grandement savourée!